Par Joseph OLINGA N.
Marché central de Yaoundé, ce 27 octobre, la vacuité des lieux contraste avec l’ambiance qui y règne d’habitude. Les abords de l’édifice central de ce centre commercial, habituellement occupés par les étals et les vendeurs à la sauvette. A l’intérieur du marché, quelques commerçants s’empressent de fermer.
Ambiance similaire au lieu dit Avenue Kennedy. L’espace habituellement bondé de monde est desert. Seul un réparateur de téléphone essaye de satisfaire la poignée de clients qui le sollicite. Non loin de là, à la poste Centrale de Yaoundé, outre la désertion observée de cet espace plaque tournante de la ville de Yaoundé, le fort déploiement des véhicules d’assaut de la police, la gendarmerie et un corps spécialisé anti-émeute sont visible à des lieux. Sur les rues adjacentes, l’on assiste à un ballet permanent des voitures de patrouille de la gendarmerie et de la police. Le marché du Mfoundi situé non loin de là reste désespérément vide.
Ambiance de ville morte observée au lieu dit Carrefour Mvog-Mbi, au marché Mokolo, à Bata Nlongkack, à la Mobil omnisports, au terminus Mimboman et au marché Ekounou.
Théâtre d’une marche de protestation et de revendication menée par des sympathisants du candidat du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc), Issa Tchiroma, le quartier Briqueterie ainsi que les espaces environnants connaissent un fort déploiement des forces de maintien de l’ordre.
Au lycée d’Elig Essono, des élèves reprennent le chemin de leurs maisons. En l’absence des professeurs ou congédié par les responsables des établissements scolaires, la plupart des établissements scolaires du 1er, du deuxième et du cinquième arrondissement de Yaoundé connaissent la même ambiance.
Les entreprises et enseignes tenues par les expatriés sont restées fermées. Conséquences des consignes données par les représentations diplomatiques et les chefs des communautés étrangères résidants dans la capitale politique du Cameroun, Yaoundé.
Ce 12 octobre, jour de proclamation de l’élection présidentielle que le Cameroun a connu deux semaines avant, la pluie qui s’abat continuellement sur la ville vient rajouter à la morosité que connaît la ville de Yaoundé. Une ville taciturne alors même que le chef de l’État sortant vient officiellement d’être déclaré vainqueur de l’élection présidentielle .
