Par Ilyass Chirac Poumie
Dans une adresse rendue publique, le président Issa Tchiroma a condamné les tentatives dont il dit être la cible et a appelé la population à poursuivre la mobilisation.
« Aucune de vos tentatives ne réussira. Cette mission est divine. Votre tentative d’attenter à ma personne me donne de plus en plus de détermination »,
a-t-il déclaré.
Il a confirmé le maintien de la ville morte nationale du 3 au 5 novembre et remercié les forces loyalistes pour leur réactivité, affirmant que « le combat continue ». L’appel intervient dans un contexte de fortes tensions politiques et d’actions de rue, alors que des perturbations sont attendus pendant la période annoncée.
Issa Tchiroma a vu sa victoire volée selon lui, dans un climat politique tendu. Depuis plusieurs semaines, le pays connaît des mobilisations importantes, des interpellations et des heurts lors de manifestations post-électorales. Les appels à la ville morte, instrument de protestation déjà utilisé par divers mouvements, visent à paralyser les activités économiques et administratives pour exercer une pression politique. La communauté internationale et acteurs humanitaires suivent de près l’évolution de la situation, tandis que des risques de violences et d’entraves aux services restent signalés dans plusieurs localités.
