Avec Pierre Emmanuel Binyam
En effet, à la date du 21 Mars dernier, j’ai déposé une déclaration de réunion publique à la sous-préfecture de Douala 5è, en vue de l’obtention d’un récépissé. C’est ainsi que le 24 Mars, le Sous-préfet m’a délivré un récépissé de déclaration de réunion publique selon la loi N°90/55 du 19 décembre 1990 sur le régime de déclaration des réunions et manifestations publiques au Cameroun.
Cependant, hier aux alentours de 12h30, je reçois un appel téléphonique de la dame chez qui j’ai loué la salle de cérémonie pour la tenue de la dédicace de mon livre, elle me signifie que le Sous-préfet de Douala 5è m’a laissé un document dans son bureau, interdisant la tenue de l’événement.
Stupéfais, je me dirige vers les bureaux du Sous-préfet, arrivé sur les lieux, sa secrétaire me renseigne qu’il est allé à bonanjo chez le gouverneur. Je décide donc de m’y rendre aussi. En l’espace d’une heure, je suis arrivé dans les services du gouverneur de la région du littoral.
N’ayant pas pu voir le Sous-préfet, j’ai demandé de rencontrer le gouverneur lui-même, qui n’a même pas daigné me recevoir, mais m’a néanmoins envoyé une note à remettre au Préfet du wouri.
Immédiatement je me suis dirigé vers les bureaux du Préfet, et ce dernier m’a reçu 5 min après mon arrivée.
Le Préfet me renvoie voir le Sous-préfet, car dit-il en matière de troubles graves à l’ordre public, il ne peut rien dire au Sous-préfet. Sachant bien que le principe de l’administration voudrait que “qui peut le plus peut le moins”.
En sortant de son bureau, je n’ai pas manqué de dire toute ma déception au Préfet sur cet acte arbitraire posé par son collaborateur.
Ce matin à 10h, je me suis rendu à nouveau au bureau du Sous-préfet, qui comme d’habitude n’était pas là.
Autour de 11h20, une collaboratrice du Sous-préfet m’informe, ainsi que ceux qui attendaient que M. le Sous-préfet ne viendra pas, car dit-elle, il était à bonanjo. Encore et toujours le même bonanjo.
J’ai donc finalement conclu ce qui suit :
1- Le sous-préfet a abusé de son autorité pour interdire illégalement et de façon arbitraire la tenue de ma dédicace
2- Je suis victime d’une violation flagrante de ma liberté d’expression en tant qu’auteur d’une oeuvre littéraire
3- Cette interdiction est une manœuvre du régime dictatorial de Paul Biya, qui a un caractère éminemment politique.
4- Le régime a frappé de censure mon livre intitulé “La 3è République du Cameroun” par ce qu’il sait que le contenu les met mal en ce qu’il réveille la conscience populaire sur la nécessité sinon l’urgence de prendre notre destin en mains.
C’est pourquoi, j’appelle les Camerounais de tout bord à se mobiliser massivement pour l’achat de mon livre, ce qui sera un acte républicain contre la dictature et une victoire sur la liberté d’expression dans notre pays.
À partir de ce jour, le régime BIYA a un deuxième adversaire à prendre très au sérieux : #Pierre_Emmanuel_BINYAM
VOTONS MASSIVEMENT Maurice Kamto en Octobre 2025, ensuite surveillons et défendons nos votes!”