Par Serge Aimé BIKOI
Lutte contre le sous-emploi, la vie chère et la paupérisation des populations camerounaises, c’est entre autres objectifs que vise The Okwelians. Il s’agit de proposer une nouvelle plateforme du haut vers le bas et du bas vers le haut, laquelle développe une nouvelle approche de l’économie. Au cours du premier forum économique organisé à Yaoundé, 300 acteurs de haut niveau venant d’une vingtaine de pays ont été mobilisés avec une quarantaine de partenaires autour de réflexions et de recommandations. Les vingt propositions sont axées sur un changement de logiciel, lequel table sur un nouveau modèle économique. Il s’agit d’un nouveau partenariat multi-acteurs (État, secteur privé et société civile). L’enjeu consiste à bâtir un État stratège plus habile, qui mobilise davantage de données au service des politiques publiques.
Autre enjeu non des moindres de cette plateforme : trouver des solutions qui rentrent dans la mouvance du plein emploi, du développement durable et du bien-être des populations. Ces 20 propositions, au bout du compte, vont dans le sens de plus de transformation économique, de plus de cohésion, mais aussi plus de bonne gouvernance. D’autres propositions s’inscrivent dans la dynamique de faire germer un nouveau capital humain. “Nous proposons, par exemple, illustre J.J. Nyemb, la tenue des nouveaux états généraux de l’éducation, dont les derniers remontent en 1995, l’objectif est d’aller vers un enseignement plus technique”.
Autre proposition non négligeable, l’opérationnalisation du Conseil économique et social, la réforme du foncier et la mise en place d’un cadre de concertation entre le secteur public et le secteur privé, qui va au-delà d’un Cameroun business forum plus inclusif et plus concerté.