Par Zobel A Mbon
Monsieur Kinguè Dibonguè ex employé de Cimencam a décidé de sortir de sa réserve et dire sa part de vérité sur une scabreuse affaire de détournement de 200 millions de Fcfa au sein de l’entreprise et dans laquelle lui serait impliqué. Il explique: (mesdames et messieurs les journalistes, voici les faits. L’affaire explose littéralement au sein de cimencam autour de 200 millions de frs Cfa de perte financière substantielle enregistrée selon le directeur général Xavier Legrand. Et pourtant l’enquête interne semble être dirigée vers les cibles bien précises tandis que les véritables circuits de ce détournement restent flous).
Informé des faits graves de détournement le groupe majoritaire de cimencam holcim avait ordonné un audit externe restreint aux directions achat et vente. Les conclusions de cet audit auraient été disséminées par le directeur général de cimencam Xavier Legrand qui avait par la suite avait procédé au licenciement de quelques employés parmi lesquels monsieur kinguè Dibonguè du service achat sans aucune preuve de leur implication dans le détournement des 200 millions de Fcfa. Monsieur kinguè Dibonguè dénonce alors une cabale montée contre sa personne et ses anciens collègues licenciés: (Deux directions sont impliquées dans les faits reprochés et seul le directeur de marketing et vente est remercié, tandis que le directeur des achats autant concerné est non seulement épargné, mais est retenu comme membre du conseil de discipline chargé d’en juger. Cette incongruité soulève des questions graves sur l’objectivité du processus de discipline).
Le plaignant s’interroge sur comment une telle somme pourrait être distraite au sein de l’entreprise sans que la direction financière, le contrôle de gestion et méme la direction générale ne soient informés.
Face aux hommes de médias, monsieur Kinguè Dibonguè a demandé que justice soit faite face à l’entreprise qui reste fermée à tout dialogue. Il suggère à l’Etat du Cameroun de mener un audit global au sein de l’entreprise afin que les fonds distraits retournent dans les caisses et que les responsables de cette forfaiture soient punis conformément à la loi.