Par Ilyass Chirac Poumie
Tour à tour, les leaders ont dénoncé chacun la situation de la démocratie dans leur pays respectif, déplorant le fait que Joe Biden ait invité “des tyrans, des génocidaires” entre autre. Succès Masra, principal leader de l’opposition Tchadienne, parfaitement bilingue, a décrié le fait que le Tchad, son pays soit gouverné depuis des dizaines d’années par
“un monsieur, puis aujourd’hui par son fils”
Avant cela, Succès Masra est revenu sur la situation macabre que vient de vivre le Tchad “lors d’une protestation pacifique où on a enregistré près de 300 morts et environ 1.000 blessés“.
Avant que ce dernier ne finisse son intervention, les éléments du secret service, la police qui assure la sécurité de la Présidence des États-Unis à la grande surprise de tout le monde, surtout des participants venant des dictatures africaines. Fait très marquant ! contrairement à ce qu’on observe souvent en Afrique, la police de Joe Biden a invité les manifestants à se rapprocher de la maison blanche en ouvrant la petite barrière de protection.
La deuxième prise de parole remarquable sera celle d’Élie Kayembe, un leader congolais qui a décrié le fait que :
“Paul Kagame tue en République démocratique du Congo sous le regard complice de la maison Blanche.”
Le représentant du Sud Soudan, va appeler le Chef de l’exécutif américain de se prémunir de ses invités.
“D’arrêter de leur dérouler le tapis rouge et leur servir du vin, sinon, il se rendrait complice de leurs agissements sur leur population.”