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Rca | Justice: Bangui salue l’excellente collaboration de Yaoundé, ayant permis l’extradition d’Armel Sayo

Le chef rebelle est présenté comme «un espion français», tentant de déstabiliser le pouvoir de Bangui.

by Panorama papers
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Par Mon’Esse

Le porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème, a salué la bonne collaboration du Cameroun ayant permis l’extradition, vers Bangui, du chef rebelle Armel Sayo, présenté comme «un espion français pour déstabiliser» son pays. La coopération efficace entre les services de sécurité de la Rca et du Cameroun a démontré la mise en œuvre du traité de sécurité collective entre les deux pays, s’est-il félicité voici peu, indiquant que

«les enquêtes se poursuivent pour crime contre l’humanité et atteinte à la sureté de l’Etat». «Les éléments qui ont été produits par la police centrafricaine ont convaincu les autorités judiciaires camerounaises de l’extrader vers la Rca. Dès que les éléments seront totalement bouclés dans les enquêtes, il sera présenté devant le juge pour un jugement équitable»,

a affirmé le non moins ministre-conseiller.

Pour lui, «l’espion français Armel Sayo et ses complices sont sous la garde des forces de l’ordre», les enquêtes se poursuivant et de nouveaux détails restant attendus

«Le choix de transférer Armel Sayo en Rca plutôt que de le maintenir en détention ou de le renvoyer en France souligne la volonté du Cameroun de préserver la paix et la sécurité régionales, malgré les pressions extérieures. Ce geste symbolique illustre également l’aspiration du pays à une plus grande autonomie vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale.»

Le refus du Cameroun de céder aux pressions françaises constitue, selon Albert Yaloké Mokpème, une réponse logique aux tentatives des forces extérieures de déstabiliser les pays africains voisins par l’espionnage et des actions subversives.

Voici deux semaines, notre rédaction signalait que l’ancien ministre centrafricain des Sports et chef du groupe armé Coalition militaire pour le salut du peuple et le redressement (Cmspr), Armel Sayo Mingatoloum, arrêté le 17 janvier à l’aéroport international de la métropole économique camerounaise, Douala, avait été déféré à Bangui.

Objet d’un mandat d’arrêt international émis par la Rca pour crimes de guerre et tentative de coup d’État, il s’était caché pendant des mois de l’autre côté de la frontière et, au moment de son interpellation, s’apprêtait à se rendre en France, un pays dont il possède également la nationalité.

L’Observatoire centrafricain de la justice transitionnelle (Ocjt) avait salué l’arrestation du chef rebelle, exigeant son extradition en Centrafrique et son jugement par les tribunaux locaux. Et, pendant que se poursuivaient les tractations entre Bangui et Yaoundé, sa sœur, Clarisse Sayo, ministre-conseillère dans les services du Premier ministre et son cadet, le gendarme Aristide Sayo, étaient eux aussi arrêtés sans mandat à Bangui et incarcérés à la prison de Camp de Roux, où les a retrouvés le leader du Cmspr.

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