Par Panorama Papers
« Le rapport mensuel le plus récent de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph) indique qu’en ce mois de décembre 2024 le prix de revient d’un litre de super au port de Douala est de 369 Fcfa. Le consommateur final l’obtient à la pompe à Douala et à Yaoundé au prix de 840 Fcfa, soit plus du double du prix de revient, sachant que ce prix à la pompe est encore plus cher dans toutes les autres localités du pays avec les frais de transport. Toute subvention de l’état aurait conduit à un prix inférieur à 369 Fcfa. Mais, non seulement le consommateur final paie l’entièreté du prix de revient, il paie en plus un supplément de 471 Fcfa représentant le transport jusqu’au point de livraison et divers prélèvements de l’état. Quelle est donc la partie du prix de ce produit supportée par l’Etat pour qu’on parle de subvention ? Je souligne que même le prix de 369 F au port de Douala est dû à la kyrielle d’intermédiaires et de spéculateurs dans l’acquisition des produits pétroliers au Cameroun, ainsi qu’à un circuit de distribution rallongé par une série d’autres intermédiaires.
Nous nous engageons à ramener le prix du litre du super autour de 480 Fcfa, à prix constants sur le marché international, dès que nous serons en capacité de gérer le pays. Le surplus prélevé sur le prix de revient par litre permettra de réaliser, dans les plus brefs délais, une raffinerie de dernière génération, dont la mise en marche permettra de baisser davantage les prix pour les situer dans la moyenne des pays producteurs et transformateurs de pétrole. »